La vidéo dure 3:20, voici un résumé (pas de moi)

Les féministes ne nous voient pas comme des monstres en rut violant tout ce qui bouge devant notre passage.

Il n’incrimine pas tous les hommes d’être des violeurs.

Il fait passer le message que tous les types d’homme - âge, csp, origines ethniques et de classes and co - ont participé, participent et participeront à la chose et spécifiquement à ce multi viol.

Il nous dit aussi que quand bien même nous n’ayons violé personne, nous sommes structurellement conditionné par une société encore patriarcale de pouvoir bénéficier de toutes sortes de “facilité”/“opportunité” et que nous avons encore trop malheureusement notre mot à dire plutôt que de s’effacer et de laisser les potentielles victimes (la moitié de la population) s’exprimer s’en toujours ramener la chose à l’individu que nous sommes.

En bref ça parle plus de “privilège” masculin que d’autres choses pour la deuxième partie.

  • bouh@lemmy.world
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    3 months ago

    “tout les hommes” ne veut pas dire “chaque homme”. C’est la distinction entre le groupe et les individus. C’est de la sociologie. Spécifiquement ici, il s’agit du fait qu’il n’y a pas de sociologie spécifique des violeurs en dehors du fait qu’ils sont des hommes. Le fait qu’ils soient des hommes est le seul point commun entre eux.

    • assurancetourix@jlai.lu
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      3 months ago

      Merci pour la réponse intéressante. Bien sûr je suis troublé qu’on recycle le français de cette manière car “tous les hommes” signifie bien “chaque homme sans exception” dans ma langue.

    • Maetani@jlai.lu
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      3 months ago

      “Tous les hommes violent” veut dire exactement la même chose que “chaque homme viloe”, ça ne donne d’ailleurs aucune indication sur la proportion de violeurs qui sont des hommes… Si je te dis que j’ai mangé toutes les carottes, ça signifie bien qu’il n’en reste pas une seule, et tu n’as pas la moindre idée du nombre de patates que j’ai mangé.

      • Camus [il/lui]@lemmy.caOP
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        3 months ago

        "Tous les hommes parce que même ceux qui seraient éventuellement innocents dans un monde où on les conditionne pour qu’ils le soient pas, ils arrivent quand même encore à attirer la lumière sur eux en venant le chanter sur les toits quand des sujets sont publiquement abordés comme étant problématique et ce par celles qui les subissent directement.

        Quand tu viens ramener le sujet à toi en tant qu’individu alors que ce qui est abordé relève de catégories sociales et d’organisation de la société, tu invisibilises la parole de celles qui passent leur temps à essayer de t’expliquer qu’on les écoute pas.

        Quand tu viens dire “Not All Men” quand bien même t’en faisais effectivement pas partie, et ben par cet acte précis tu participes à cette individualisation, et tu t’inclus de fait dans ce dont tu cherches justement à t’exclure"

        Je remarque que c’est ton premier commentaire sur une communauté Jlai.lu depuis la création de ton compte il y a 7 mois. De tous les sujets qu’on a abordés, la politique, la technologie, l’environnement, l’actualité internationale en sept mois, de tous ceux-là, tu as choisi de venir t’exprimer sur ce sujet précis.

        • Maetani@jlai.lu
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          3 months ago

          Effectivement je suis un utilisateur occasionel, je me sert principalement de lemmy comme fil d’actualité, et je vais de temps en temps lire les commentaires quand certains posts piquent ma curiosité. J’ai effectivement choisi de venir m’exprimer pour une fois, mais promis la prochaine fois je ferais attention à ce que ce soit sur un sujet plus important comme la technologie, l’environnement, ou l’actualité internationale (ou moins important peut être, je ne sais pas ce que tu me reproche en fait…)

          Je ne vois pas pourquoi mon commentaire de fais tant réagir par ailleurs. Je n’ai jamais exprimé un avis contraire au tient. Je suis juste tombé au fil de ma lecture sur un commentaire qui tente une analyse semantique non seulement factuellement fausse (et qui n’arrivera au mieux qu’a prêcher un convaincu) mais que je trouve en plus défavorable au propos général, puisque cette généralisation ne met aucunement en avant les éléments importants.

          • Camus [il/lui]@lemmy.caOP
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            3 months ago

            J’ai retrouvé un commentaire ailleurs que je vais reprendre.

            "C’est pas accuser d’être des criminels. C’est dire que tout les hommes (moi compris) ; en plus d’être en comparaison à peine directemement touchés (en dehors de cas particuliers comme la prison) par la culture du viol ; ont toujours baignés dans cette même culture au travers nos interractions et conventions sociales, notre éducation, les médias qu’on consomme, l’idée que certains se font de la masculinité, et toutes les autres choses qui sont influencés par elle. Ceci fait que c’est très facile pour n’importe quel mec d’ignorer ou banaliser les comportements ou les discours qui propagent le problème, même si on le fait inconsciamment.

            Et le changement dans la vision de la société sur le sujet est quand même super récent, donc même sans parler de criminalité, beaucoup d’entre nous ont eu des comportements qui aujourd’hui se font critiquer et qu’on considérait comme normaux et qui ont été complètement ignorés par tout les autres hommes de notre entourage. Donc oui, ça me surprendrais pas que des des mecs qui viennent râler ont peut-être un jour dragué comme des gros relous en touchant un peu trop parce que leur cousin qu’avait 3 ans de plus et une copine leur avait dit que c’était comme ça que ça marchait, et qui aujourd’hui ont un peu de mal à assumer.

            Dire “All men” c’est pas dire que tout les hommes sont des criminels, c’est dire que tout les hommes, à cause de ce que la culture du viol nous a inculqué, font parti du problème, même si ce n’est qu’indirectement. Dire “not all men”, c’est dire que le problème est individuel, que si on se concentrait sur les criminel alors tout serait réglé ; alors que le problème il est culturel et que aucun progrès ne sera fait sans que tout les mec fassent des efforts dans ce sens, et pas juste du dédouanement en se disant que, nous au moins, on a jamais violé personne."

            J’ai aussi retrouvé cette image qui illustre un peu ce qu’on voit dans tout ce fil:

            Je n’ai jamais exprimé un avis contraire au tient.

            Tu n’as pas du lire le reste du fil.

            Je ne vois pas pourquoi mon commentaire de fais tant réagir par ailleurs.

            Je ne réagis pas tant, je réponds juste, comme j’ai répondu à tous les autres commentaires sur ce fil.

            • Maetani@jlai.lu
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              3 months ago

              Je répond à un commentaire qui essaye d’expliquer que “tous les hommes” ne signifie pas “l’intégralité des hommes”, et s’en sert pour justifier que tous les hommes sont des violeurs.

              Le commentaire que tu me cite explique que lorsqu’on parle de “tous les hommes” on parle bien de l’intégralité d’entre eux, et précise bien que cela ne signifie pas “tous violeurs”. Ce qui va, tout comme moi, à l’encontre du premier commentaire.

              Ensuite tu me donne une image dont la première bulle dit “L’écrasante majorité des violeurs sont des hommes”, ce qui est exactement la tournure de phrase que je suggère d’utiliser dans mon premier commentaire au travers de mon allégorie. Encore une fois, je ne sais pas pourquoi tu as décidé que je devais absolument avoir une opinion contraire à la tienne…

              Je ne sais d’ailleurs pas trop ce que ce récapitulatif du fil vient faire là, suis-je sensé m’y reconnaitre? Ou s’agit it d’une simple touche d’humour placée là sans raison? Je suis confus.

              Tu m’attribue des opinions qui ne sont pas les miennes, que ce soit en utilisant des réponses à côté de mes propos ou en spéculant sur ma personne via mon historique de commentaire. Il est difficile de ne pas y voir quelque chose un tant soit peu personel…

    • Krakaval@jlai.lu
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      3 months ago

      “tout les hommes” ne veut pas dire “chaque homme”. C’est la distinction entre le groupe et les individus. C’est de la sociologie. Spécifiquement ici, il s’agit du fait qu’il n’y a pas de sociologie spécifique des violeurs en dehors du fait qu’ils sont des hommes. Le fait qu’ils soient des hommes est le seul point commun entre eux.

      Prenons ton raisonnement pour le genre opposé.

      https://www.rtbf.be/article/20-des-femmes-seraient-venales-et-preferent-l-argent-au-sexe-10409061

      20% des femmes seraient vénales. Si l’on se concentre sur ces 20%, il n’y a pas d’autre point commun en dehors du fait que ce sont des femmes. Donc ce serait OK de dire “toutes les femmes sont vénales” ? Et de dire à celles qui viennent répondre “non, pas toutes” qu’elles peuvent aller la fermer ?

      • Camus [il/lui]@lemmy.caOP
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        3 months ago

        Vit-on dans une société dominée par les femmes?

        Je renvoie au rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes, mais vouloir comparer les deux situations, ça n’a juste rien à voir.

        Plus les situations sexistes sont « ordinaires » ou concernent le monde du travail, plus l’écart se creuse : 88 % des femmes perçoivent un problème face à la situation d’un employeur qui embauche un homme plutôt qu’une femme à compétences égales contre seulement 64 % des hommes (un écart de 24 points observé). 78 % des femmes perçoivent un problème face à la situation d’un homme qui commente la tenue vestimentaire d’une femme contre 60 % des hommes (un écart de 18 points observé).

        29 % pensent « que les hommes sont plus performants dans les carrières scientifiques » (11 % en moyenne)

        28 % que « les hommes sont davantage faits pour être patrons » (10 % en moyenne)

        les femmes sont toujours autant nombreuses à déclarer avoir déjà personnellement vécu une situation sexiste : c’est le cas de quasiment 9 femmes sur 10 (86 %).

        74 % des femmes déclarent n’avoir jamais envisagé d’études supérieures ou un métier dans le domaine technique ou scientifique, une proportion qui n’est que de 41 % pour les hommes (soit un écart de 33 points)

        Cette différenciation primaire va déterminer les possibles pour le développement et les choix respectifs des garçons et des filles, les activités qu’ils et elles investissent et les orientations, notamment professionnelles, qu’ils et elles prennent34. Surtout, elle va avoir des conséquences en termes d’inégalités professionnelles structurelles : en dépit d’une meilleure réussite des filles à l’école (en termes de durée moyenne des études, de niveau moyen des diplômes, de taux de réussite aux examens), elles sont toujours sous‑représentées dans les filières prestigieuses et porteuses d’emploi, en particulier les sciences dures, dont le numérique.