Et si on oubliait nos déchets nucléaires ? Derrière cette question, la problématique de la mémoire, celle de la transmission de données à travers le temps, mais aussi d’un choix de société que l’on peut mettre en perspective avec d’autres, comme la gestion des autres déchets dangereux mais aussi ménagers.

Cette vidéo a été réalisée en partenariat financé avec l’Andra, le concours de ma famille et l’assistance bien-aimable de plusieurs amis notamment pour la mise à disposition de lieux de tournage.

  • neuralnerd@lemmy.world
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    9 months ago

    Entre autres parce qu’on ne veut pas risquer que le véhicule qui les transporte explose dans l’atmosphère et les répande partout sur terre, et aussi à cause du coût complètement démentiel que ça représenterait.

    • Xavier@lemmy.ca
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      9 months ago

      Pour ce qui est du coût, on est déjà prêt à payer des sommes faramineuses pour les enterrer à quintuple sécurité (et plus encore) aussi profondément qu’envisageable sous terre et continuer de payer le maintien des lieux ainsi que de la sécurité pour les siècles à venir.

      Malheureusement, c’est vrai que la technologie utilisée pour atteindre l’orbite terrestre est une «bombe contrôlée» (énergie sous forme chimique) qui tend à exploser catastrophiquement. Je n’ai pas les qualifications pour évaluer la faisabilité de ma proposition avec les technologies existantes. Il se peut que l’idée ne soit possible avec les contraintes de sécurité requis qu’avec des technologies futures.

      Cependant, avec les technologies actuelles, pour éviter les dérapages incontrôlés dû à une explosion on peut se limiter à envoyer des quantités minimales dans un contenant/coffre/cercueil suffisamment étanche et capable de survivre à une/des explosions (ou la pire situation que les ingénieurs peuvent imaginer) et de le récupérer sans fuite/contamination dans l’environnement suite à l’incident.

      De plus, ce n’est pas comme si on n’envoie pas déjà de matières nucléaires en orbites ou sur d’autre planète, par example les batteries dite «RTG» sont fréquemment utilisés dans l’espace.