[…] Mais le pouvoir en place juge nécessaire de donner un tour de vis. Il s’estime conforté dans cette analyse par les dernières prévisions de l’Unédic, publiées le 20 février : elles montrent que le régime reste dans le vert, mais avec des comptes qui se dégradent un peu. En 2023, l’excédent ne serait plus que de 1,6 milliard d’euros (contre 4,3 milliards en 2022) et se résorberait encore légèrement en 2024 (1,1 milliard). Une tendance liée à deux raisons : la dégradation de la conjoncture économique et le prélèvement réalisé par l’Etat sur les ressources de l’assurance-chômage pour financer le service public de l’emploi et les actions en faveur de la formation (12,05 milliards pour la période 2023-2026).
S’il y a plus aucun chômeur, y a plus de chômage. Malin.
On pourrait évidemment essayer de mieux répartir les richesses et rééquilibrer le rapport capital-travail afin que chacun puisse trouver un travail qui ait du sens, mais franchement c’est le bordel. Ou bien on peut foutre les gens à la rue et les laisser crever.
Et les handicapés, on en parle ? Ils en foutent pas lourd, ces grands escogriffes. Peut-être qu’on pourrait leur couper une aide ou deux, ça les aiderait sûrement à retrouver l’usage des yeux ou des jambes, non ? Il leur manque juste une incitation financière à mon avis.
L’incitation est toute trouvé, on leur impose le bionique et coupe les aides car iels sont devenu normaux et qu’il faut rembourser la sécu.
Voilà, comme ça tu crée une dette qu’iels n’avaient pas.
Bref pour ma santé mental, je devrais consigner Gabriel Attal…