Il n’y a pas grand chose à ajouter.

  • karmiKiwi@jlai.luOP
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    9 months ago

    On n’est quand même pas sur une réécriture de l’histoire. Mais honnêtement, l’idée n’était pas de lancer un énième débat sur l’inscription dans la constitution mais plutôt de mettre en avant l’histoire qu’il raconte. Raconter ses trajectoires de vie, c’est important pour ne pas oublier à quel point l’accès à l’IVG est essentiel. Alors ok, cette inscription dans la constitution n’est pas parfaite, elle est critiquable, mais c’est plus un pas en avant qu’un pas en arrière.

    • rakoo@blah.rako.space
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      2
      ·
      9 months ago

      Je parlais surtout de la loi Veil, on dirait en le lisant qu’il n’y avait que désespoir et cintres rouges avant, que la loi a sauvé la femme de sa tourmente éternelle. Il noie totalement les mouvements féministes qui ont tout fait, les femmes qui se sont prises en main pour faire ça par elles-même pour elles-même, dans des conditions saines, et qui ont été dépossédées de la maitrise de leur corps par l’État. Si l’accès à l’ivg est un problème c’est pas juste la faute des anti-avortement, c’est aussi ce même État qui leur a imposé les conditions dans lesquelles elles avaient droit de le faire, par des tiers qui n’avaient rien à faire là, par des moyens qu’il décide de ne pas mettre en place, par la parole laissée aux anti, par la volonté toujours présente de contrôle. Oui, c’est légal, si tu suis les instructions que je te donne.

      Invisibiliser ce contexte et ne se réjouir que des moments législatifs comme s’il n’y avait rien d’autre c’est donner le pouvoir total à l’État de tout décider par lui-même. Et si l’État est tout puissant, il peut aussi décider tout seul de revenireen arrière. Il serait temps de ne pas attendre que la solution ne vienne pas de l’État, mais de nous-même.

      @france