Impensables il y a encore quelques années, les gros camions à batteries ont gagné la bataille technologique contre l’hydrogène. Ils sortent des chaînes des constructeurs. Reste à résoudre l’équation du prix et le casse-tête des infrastructures.
Y a pas de “casse-tête” des infrastructures: ces camions prennent l’autoroute, il leur faut des bornes de recharge rapides ou d’échange de batteries tous les 50 km. Fallait le prévoir avant-hier, y a 10 ans c’était déjà une évidence. Et au passage, ce serait simple à mettre en place si l’état avait gardé la main sur les infrastructures autoroutières
L’induction ne permet pas de transmettre tant que ça de puissance, pas sans chauffer un max en tout cas. Pour le rail creux ça ne sera pas tellement mieux niveau sécurité.
Il ne faut pas oublier que ces rails sont fait en partie pour absorber les chocs, en se cassant. Et un rail cassé… Et bien ça ne transmet pas grand chose.
Autre problème, ça condamnerait la bande d’arrêt d’urgence, qui est un élément de sécurité indispensable dans de très nombreux cas.
Et même en ignorant tout ça, il ne faut pas oublier qu’un circuit électrique doit être fermé pour fonctionner. Là on aurait un borne, mais pas la seconde. Pour les trains c’est facile, la seconde borne c’est tout simplement les rails. Pour un camion, les pneus en caoutchouc, ça isole pas mal. Habituellement les trolleybus utilisent des pantographes doubles, qui font les deux bornes. Idem pour les camions à pantographes actuels.
Il faut voir que aujourd’hui on aurait pas besoin d’un contact permanent: ce serait une forme de recharge de batterie pendant qu’on roule. Si c’est interrompu quelques kilomètres, c’est pas grave.
Un rail creux, qu’on peut enjamber sans problème, c’est quand même vachement mieux qu’un rail à 20kV. Un rail peut avoir deux lignes, une à 20kv, une à zéro.
L’induction est alternative, n’a pas besoin de circuit fermé.
Ce n’est pas de la production que je parle mais de la distribution. Installer une borne de rechargement camion c’est un peu plus compliqué que de brancher une prise.
Mais je te rejoins tout à fait sur le fait qu’on aurait pu anticiper, même si comme l’article le mentionne, le vainqueur du duel hydrogène/batteries n’était pas forcément clair.
Enfin bon sang!
Y a pas de “casse-tête” des infrastructures: ces camions prennent l’autoroute, il leur faut des bornes de recharge rapides ou d’échange de batteries tous les 50 km. Fallait le prévoir avant-hier, y a 10 ans c’était déjà une évidence. Et au passage, ce serait simple à mettre en place si l’état avait gardé la main sur les infrastructures autoroutières
Ou des caténaires comme pour les bus dans certaines grandes villes
Ça existe : https://m.youtube.com/shorts/70k5uXcjUXg
Par contre c’est sans doute beaucoup plus compliqué à déployer que des stations de charge tous les 50km.
Oui, d’ailleurs je me suis souvent demandé si les rails de sécurité ne pourraient pas faire office de caténaires.
Histoire d’électrocuter tout automobiliste ayant eu la bonne idée de sortir de sa voiture en feu pour aller se réfugier derrière ledit rail ?
En 2024 on sait faire mieux qu’un rail nu toujours branché à 20 kV. J’ose espérer qu’on utiliserait une forme d’induction ou de rail creux.
L’induction ne permet pas de transmettre tant que ça de puissance, pas sans chauffer un max en tout cas. Pour le rail creux ça ne sera pas tellement mieux niveau sécurité.
Il ne faut pas oublier que ces rails sont fait en partie pour absorber les chocs, en se cassant. Et un rail cassé… Et bien ça ne transmet pas grand chose.
Autre problème, ça condamnerait la bande d’arrêt d’urgence, qui est un élément de sécurité indispensable dans de très nombreux cas.
Et même en ignorant tout ça, il ne faut pas oublier qu’un circuit électrique doit être fermé pour fonctionner. Là on aurait un borne, mais pas la seconde. Pour les trains c’est facile, la seconde borne c’est tout simplement les rails. Pour un camion, les pneus en caoutchouc, ça isole pas mal. Habituellement les trolleybus utilisent des pantographes doubles, qui font les deux bornes. Idem pour les camions à pantographes actuels.
Il faut voir que aujourd’hui on aurait pas besoin d’un contact permanent: ce serait une forme de recharge de batterie pendant qu’on roule. Si c’est interrompu quelques kilomètres, c’est pas grave.
L’induction, si, ça transmet de la puissance, assez pour recharger des véhicules.
Un rail creux, qu’on peut enjamber sans problème, c’est quand même vachement mieux qu’un rail à 20kV. Un rail peut avoir deux lignes, une à 20kv, une à zéro.
L’induction est alternative, n’a pas besoin de circuit fermé.
Pas si simple que ça vu la puissance électrique nécessaire, mais plus simple qu’avec le bouzin semi-privé actuel, c’est sûr !
Ah oui, on a besoin de plus de production électrique pour sortir de fossiles et d’un réseau de distribution à jour, qui pouvait le prévoir!
Ce n’est pas de la production que je parle mais de la distribution. Installer une borne de rechargement camion c’est un peu plus compliqué que de brancher une prise.
Mais je te rejoins tout à fait sur le fait qu’on aurait pu anticiper, même si comme l’article le mentionne, le vainqueur du duel hydrogène/batteries n’était pas forcément clair.