Je m’inscris en L1 d’histoire, à distance. Parcoursup c’est parti, retours dès le 30 mai, ça laisse le temps d’avoir les calendriers et autres informations utiles à la logistique.
Six universités seulement en France proposent cette formation, et toutes sauf une ont les examens en présentiel :
Bordeaux Montaigne (examens en ligne)
Caen
Nanterre
Rennes 2
Aix-en-Provence
Toulouse 2 Jean Jaurès
Les examens en présentiel c’est pas si grave sauf que le CROUS ne garantit aucunement un hébergement pour les quelques personnes à distance, et 2-3 semaines à l’hôtel par an c’est plus cher que tous les autres frais (il y a des suppléments de 300-400€ par an à distance). Dans le Grand Est aucune université ne propose quoi que ce soit en histoire à distance, dans tous les cas ça ne sera pas faisable l’aller-retour pour chaque examen vu la distance.
Nanterre c’est presque le plus rapide pour le trajet sauf que l’hébergement est cher et sera forcément bruyant et exigu en comparaison aux autres, et ils essaient d’obliger les personnes qui travaillent déjà à s’inscrire en tant que stagiaire de la formation continue alors que rien ne l’impose réglementairement ! C’est surtout un prétexte pour récupérer l’argent de CPF ou de France Travail, mais dans ma situation où je reste salarié, aucun intérêt, je n’ai pas de financement tiers et je ne dois rien à personne.
EDIT : le CPF ne fonctionne que pour les années certifiantes donc L3 ou M2, grosse arnaque
Ça a le mérite d’exister ! En Belgique même pas en rêve, et c’est d’ailleurs pour ça que je n’ai pas pu faire d’études, en partie, parce qu’il faut tout financer de sa poche sauf les frais d’inscription, il n’y a pas d’équivalent du CROUS. Sans rien à distance et sans financements extérieurs, c’est compliqué si tu n’as pas le capital pour, et je ne voulais pas être endetté sur des années, ni faire cracher la famille, le temps des procédures j’y serais toujours.
En Belgique, tu as droit à une bourse si les revenus de tes parents sont trop faibles. Il y a deux niveaux de bourses (qui dépendent en plus de la communauté où tu étudies), la bourse complète permet de ne pas devoir payer les frais d’inscriptions et d’avoir également de quoi aider au financement d’un logement.
Pas mal d’étudiants restent chez leurs parents pour économiser le logement, j’imagine que dans ton cas ce n’était pas possible comme tu mentionnes “sans rien à distance” (a noter que ça a un peu évolué depuis le covid aussi).
Sinon il y a également moyen de s’émanciper de ses parents, et passer à charge du CPAS, et dans ce cas tu as un revenu qui permet d’avoir ton logement et aussi de vivre, c’est assez rare mais j’ai connu quelques personnes dans le cas.
À l’époque pas de financement du logement avec les ressources déclarées de mes parents, l’émancipation était la seule solution envisageable (et j’étais mineur en finissant le secondaire donc le tribunal ça aurait encore pris une éternité). Finalement ça s’est très mal passé cette période et c’est pas plus mal que je sois parti sans faire d’études. Pour se consacrer à autant de charge de travail intellectuel il faut que le reste soit stable.
La distance en Belgique c’est un léger problème mais c’est surtout l’absence de desserte par les transports qui rend intenable de faire 40 km quand ça prend plus de 2h.
Des textes positionnent certaines catégories de personnes en formation continue, conformément à la sixième partie du code du travail : les titulaires d’un contrat de professionnalisation ; les étudiants en recherche active de contrat d’apprentissage, dans la limite de 3 mois après le début de la formation (article L. 6222-1 du code du travail). Cette période de 3 mois est portée à 6 mois pour la rentrée 2020 en raison des difficultés provoquées par la crise sanitaire sur l’emploi (cf. les mesures annoncées le 4 juin par la ministre du travail) ; les personnes mettant en uvre le bénéfice du compte personnel de formation (articles L. 6323-1 à L. 6323-9 du code du travail) ; les personnes dont la formation est prise en charge par l’État, la Région, les employeurs, les opérateurs de compétences (article L. 6341-1 et suivants du code du travail), ou des collectivités territoriales (article L. 6341-6 du code du travail) bénéficiant notamment des stages suivis par les salariés à l’initiative de l’employeur, des stages suivis par les travailleurs non-salariés prévus à l’article L. 6341-8 du code du travail, des stages en direction des demandeurs d’emploi qui ne relèvent plus du régime d’assurance chômage mentionnés à l’article L. 6341-7 du code du travail, des stages en direction des travailleurs reconnus handicapés en application de l’article L. 5213-1 du code du travail, des stages en direction des personnes sous-main de justice ; les personnes bénéficiant d’un congé de transition professionnelle ; les personnes relevant de l’article L. 6353-3 du code du travail : « Lorsqu’une personne physique entreprend une formation, à titre individuel et à ses frais, un contrat est conclu entre elle et le dispensateur de formation. Ce contrat est conclu avant l’inscription définitive du stagiaire et tout règlement de frais. » En dehors des cas précédents dans lesquels les personnes relèvent automatiquement de la formation professionnelle continue, dans l’enseignement supérieur, c’est la délibération de l’instance compétente pour fixer les tarifs d’un établissement d’enseignement supérieur qui peut fixer ces critères et les tarifs en découlant.
Je m’inscris en L1 d’histoire, à distance. Parcoursup c’est parti, retours dès le 30 mai, ça laisse le temps d’avoir les calendriers et autres informations utiles à la logistique.
Six universités seulement en France proposent cette formation, et toutes sauf une ont les examens en présentiel :
Les examens en présentiel c’est pas si grave sauf que le CROUS ne garantit aucunement un hébergement pour les quelques personnes à distance, et 2-3 semaines à l’hôtel par an c’est plus cher que tous les autres frais (il y a des suppléments de 300-400€ par an à distance). Dans le Grand Est aucune université ne propose quoi que ce soit en histoire à distance, dans tous les cas ça ne sera pas faisable l’aller-retour pour chaque examen vu la distance.
Nanterre c’est presque le plus rapide pour le trajet sauf que l’hébergement est cher et sera forcément bruyant et exigu en comparaison aux autres, et ils essaient d’obliger les personnes qui travaillent déjà à s’inscrire en tant que stagiaire de la formation continue alors que rien ne l’impose réglementairement ! C’est surtout un prétexte pour récupérer l’argent de CPF ou de France Travail, mais dans ma situation où je reste salarié, aucun intérêt, je n’ai pas de financement tiers et je ne dois rien à personne.
EDIT : le CPF ne fonctionne que pour les années certifiantes donc L3 ou M2, grosse arnaque
Courage, ça a l’air d’être une sacrée galère
Ça a le mérite d’exister ! En Belgique même pas en rêve, et c’est d’ailleurs pour ça que je n’ai pas pu faire d’études, en partie, parce qu’il faut tout financer de sa poche sauf les frais d’inscription, il n’y a pas d’équivalent du CROUS. Sans rien à distance et sans financements extérieurs, c’est compliqué si tu n’as pas le capital pour, et je ne voulais pas être endetté sur des années, ni faire cracher la famille, le temps des procédures j’y serais toujours.
En Belgique, tu as droit à une bourse si les revenus de tes parents sont trop faibles. Il y a deux niveaux de bourses (qui dépendent en plus de la communauté où tu étudies), la bourse complète permet de ne pas devoir payer les frais d’inscriptions et d’avoir également de quoi aider au financement d’un logement.
Pas mal d’étudiants restent chez leurs parents pour économiser le logement, j’imagine que dans ton cas ce n’était pas possible comme tu mentionnes “sans rien à distance” (a noter que ça a un peu évolué depuis le covid aussi).
Sinon il y a également moyen de s’émanciper de ses parents, et passer à charge du CPAS, et dans ce cas tu as un revenu qui permet d’avoir ton logement et aussi de vivre, c’est assez rare mais j’ai connu quelques personnes dans le cas.
À l’époque pas de financement du logement avec les ressources déclarées de mes parents, l’émancipation était la seule solution envisageable (et j’étais mineur en finissant le secondaire donc le tribunal ça aurait encore pris une éternité). Finalement ça s’est très mal passé cette période et c’est pas plus mal que je sois parti sans faire d’études. Pour se consacrer à autant de charge de travail intellectuel il faut que le reste soit stable.
La distance en Belgique c’est un léger problème mais c’est surtout l’absence de desserte par les transports qui rend intenable de faire 40 km quand ça prend plus de 2h.
Extrait de la réponse du gouvernement à un sénateur sur le sujet du statut pour les adultes en reprise d’études :